• Taping

    UTILISÉS PRINCIPALEMENT EN KINÉSITHÉRAPIE SPORTIVE MAIS ÉGALEMENT EN

    PATHOLOGIE RHUMATISMALE, NEUROLOGIQUE, ET ORTHOPÉDIQUE, DIFFÉRENTS TYPES DE BANDAGES ADHÉSIFS EXISTENT.

  • broken image

    Taping, strapping, kinesiotape, quelle différence ?

    • Le strapping est un bandage de contention adhésif élastique.
    • Le taping classique est un bandage de contention adhésif non-élastique.
    • Le kinesiotape ou taping neuro-proprioceptif est le dernier venu sur le marché des « taping ». Ce bandage adhésif élastique se reconnait très facilement avec sa déclinaison en plusieurs couleurs.

    Quels sont leurs bénéfices et comment fonctionnent-ils ?

    • Le strapping ne bloque pas le mouvement mais apporte une sensation de confort, de protection et de sécurité au patient par stimulation des mécanorécepteurs de la peau. Il peut donc agir dans la prévention d’un traumatisme ou de son aggravation. Il permet aussi de diminuer l’œdème et l’hématome par contention ou de prévenir leur apparition.
    • Le taping classique a pour objectif principal de supporter une articulation blessée en limitant fermement un ou des mouvements problématiques, mais il peut également être utilisé en prévention d’une blessure. Celui-ci est posé à partir d’un entrecroisement de bandes fait dans un sens précis, qui va limiter le mouvement dans l’articulation.
    • Le kinesiotape se pose sur la zone à traiter avec un étirement variable selon l’objectif recherché. La colle appliquée sur ce bandage est ondulée ce qui lui confère une tendance à revenir dans sa position d’origine. Ainsi, il aura un effet sur les récepteurs neuro-proprioceptifs cutanés lors du mouvement. L’utilisation du kinesiotape a 3 objectifs, selon la méthode d’application :
    • Diminuer la douleur localement
    • Drainer l’oedème
    • Faciliter ou réduire l’activation d’un muscle pour tenter d’en corriger la biomécanique

    Ses avantages sont la durabilité (peut être gardé en place de 3 à 5 jours), l’imperméabilité (on peut prendre une douche ou se baigner avec celui-ci), sa rapidité d’application et son élasticité permettant de conserver une liberté de mouvement.

    Pour qui sont-ils indiqués ?

    • Le strapping et le taping classique sont surtout utilisés chez les sportifs. Voici quelques exemples de pathologies pour lesquelles ils pourraient être indiqués : les entorses (cheville, genou, poignet, etc), certaines fractures ou encore les lésions musculaires.
    • Le kinesiotape vise un plus grand éventail de pathologies mais intervient souvent dans les douleurs plus légères afin de stabiliser, stimuler, reposer ou drainer la zone à traiter. Il peut agir entre autres sur le système musculaire, ligamentaire, aponévrotique, lymphatique, neurale

    Bien sûr, ces techniques sont toutes appliquées dans le traitement ou la prévention de blessures entraînant un suivi kinésithérapeutique et ne constituent pas, à elles seules, un traitement complet.